Le président français François Hollande a estimé mardi que le plan américain pour une énergie propre présenté la veille par le président Barack Obama «constitue une contribution majeure au succès de la Conférence de Paris sur le changement climatique».
«Ce plan est une étape clé dans la décarbonisation de l'économie américaine. Il marque une rupture en fixant pour la première fois un objectif de baisse des émissions de CO2 dans la production d'énergie», s'est félicité le président français.
«Le Président de la République salue le courage du Président Obama qui a annoncé la finalisation du plan américain pour une énergie propre», écrit l'Elysée dans un communiqué. Ce plan «constitue une contribution majeure au succès de la Conférence de Paris sur le changement climatique», à la fin de l'année, ajoute-t-il.
Barack Obama a lancé lundi son plan très attendu contre la «grande menace» que fait peser le changement climatique à la planète, insistant sur l'urgence d'agir immédiatement et annonçant une restriction inédite sur les centrales électriques, qui devront réduire de 32% d'ici 2030 leurs émissions de dioxyde de carbone (CO2), par rapport au niveau de 2005.
Le chef de la diplomatie française Laurent Fabius a également salué le plan du président américain qui «manifeste l'engagement des Etats-Unis dans la lutte contre le dérèglement climatique». Il a aussi souligné le plan d'action mis au point dimanche par les pays membres de l'ONU pour éradiquer l'extrême pauvreté dans le monde d'ici 2030 tout en maîtrisant le réchauffement climatique.
Cet ambitieux programme doit être soumis pour approbation formelle aux chefs d'Etat et de gouvernements de la planète réunis fin septembre à New York pour l'Assemblée générale de l'ONU.
«Je salue deux décisions positives importantes, qui confortent la volonté de la communauté internationale d'adopter à Paris, en décembre 2015, un accord universel sur le climat», a déclaré le ministre des Affaires étrangères.
La grande conférence sur le climat à Paris, du 30 novembre au 11 décembre, réunira 195 pays sous l'égide des Nations unies qui devront s'engager à limiter la hausse des températures, générée par les émissions de gaz à effets de serre.