La 5e édition du festival culturel international du Samaâ Soufi, ouverte lundi dernier, a été clôturée en apothéose samedi en début de soirée à la maison de la culture Houari-Boumédiène de Sétif .
Un public très nombreux a assisté à l’ultime soirée de ce festival dont l’ouverture avait été présidée par le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, et qui aura, de l’avis de plusieurs spectateurs approchés par l’APS, tenu toutes ses promesses .
Le début de la soirée de clôture a été «confié» à la troupe Hadrat r’jel Tounes» conduite par le cheikh Taoufik Deghmane dont les morceaux ont été repris en ch£ur par l’assistance, notamment lorsqu’il interpréta «Chadli ya Bellahcene» .
Le spectacle, tout en spiritualité, s’est poursuivi avec la troupe marocaine «Hadra Chefchaounia» dont la maîtrise et la force des voix des chanteurs ont suscité l’admiration du public .
Ce fut ensuite au tour de trois Mounchidine algériens, en l’occurrence Nadjib Ayache de M’sila, Abou El Mejd de Skikda et Abderrahmane Bouhbila de Constantine d’émouvoir le public par la chaleur de leur timbre et la puissance des textes .
Selon le commissaire du festival, Driss Boudiba, la manifestation, marquée par la présence de troupes asiatiques, africaines et européennes, a également permis l’émergence de plusieurs jeunes talents algériens ayant remporté des festivals internationaux .
Cette manifestation culturelle a également été caractérisée par la présence d’un public très diversifié constitué de jeunes, de moins jeunes et de familles, alors que les éditions précédentes avaient surtout attiré des connaisseurs rompus à cet art .
Une «démocratisation» parfaitement illustrée, selon M . Boudiba, par le très large public qui a suivi le festival chaque soir .
La 5e édition du festival international du Samaâ Soufi a donné lieu à plusieurs expositions, dont une dédiée à l’art musulman, ainsi qu’à des conférences autour du soufisme et de son rayonnement en Algérie et ailleurs.
