Au point où l’événement a dû donner lieu à une conférence de presse mercredi 04 novembre 2015 au siège de la sûreté de wilaya, dans la matinée, animée par le commissaire-commandant Adel Boumaâraf, chef de la SWPJ de la Sûreté de wilaya de Bejaia, alors que d’habitude c’est la cellule de communication de la police qui se charge de communiquer ce genre d’opérations.
C’est dire toute l’ampleur de l’«affaire». Et pour cause : Il s’agit ni plus ni moins du démantèlement d’un réseau international de trafic de drogues « assez spéciales », d’un genre « sophistiqué », oserions-nous dire, dont la police de Bejaia a exhibé jusqu’’à la composition moléculaire (résultat d’analyses tout aussi sophistiquées des laboratoires régionaux et national de la DGSN). 12 individus ont été appréhendés, résidents de diverses régions du pays.
Le réseau démantelé n’est, cependant, que la « représentation » locale (nationale) d’une organisation transfrontalière, fait-on savoir.
Le système dit « AFIS » dont dispose la DGSN a montré toute son efficacité dans les investigations des services concernés, cela dit. « La presse se doit de contribuer à mettre en garde la population juvénile en particulier, principalement exposée à ce type de drogue indéniablement mortelle », a insisté le commissaire responsable de la SWPJ de Bejaia. A noter qu’il s’agit de nouveaux comprimés d’ecstasy…
Sans nul doute, désormais, notre brigade des stups’ de Bejaia est d’une efficacité remarquable. Et Bejaia, du coup, est en passe de venir un exemple d’efficience, de vigilance, une référence dans le domaine, en somme.
AB
