Les représentants des partis de l'Alliance nationale républicaine (ANR), du Parti du renouveau algérien (PRA) et du parti Ennasr El Watani ont exprimé hier leur «rejet» de toute tentative visant à «mettre en doute la légitimité des institutions élues» et à «ébranler la confiance du peuple en ses dirigeants».
A l'issue d'une rencontre de concertation au siège de l'ANR, les représentants des trois partis ont exprimé leur rejet de toute tentative visant à mettre en doute la légitimité des institutions élues et à «ébranler la confiance du peuple en ses dirigeants (...)».
«Le président de la République est responsable devant le seul peuple algérien souverain», ont affirmé les trois partis avant de «saluer» l'engagement du Président Bouteflika à poursuivre le processus de réformes par la finalisation du projet de révision constitutionnelle de manière à «réaliser les aspirations du peuple algérien, renforcer la pratique démocratique et consacrer la souveraineté du peuple».
Au plan international, les trois partis ont dénoncé les actes criminels ayant ciblé récemment Paris et Bamako, rappelant que ces actes terroristes «sont étrangers aux valeurs humaines et aux préceptes de l'Islam».
Ils ont salué, dans ce cadre, la position de l'Algérie qui «a toujours soutenu les efforts visant l'éradication du terrorisme et l'instauration de la paix et de la sécurité en faveur d'un climat politique et économique favorable au renforcement des institutions démocratiques».
La rencontre d'aujourd'hui s'inscrit dans le cadre des concertations lancées par l'ANR au début de l'année et regroupant les partisans du pouvoir dans le but de créer un «espace de concertation politique qui permet la concrétisation du programme du président de la République» et les partis de l'opposition en vue de «rapprocher les vues», a précisé le président du parti, Belkacem Sahli.
