Les villes en course pour abriter les Jeux Olympiques d'hiver de 2022 ont toutes remis au Comité International Olympique (CIO), à la date limite fixée au 14 mars 2014, leur dossier de demande de candidature, indique vendredi l'instance olympique internationale sur son site officiel.
Ces villes sont: Cracovie (Pologne), Oslo (Norvège), Almaty (Kazakhstan), Lviv (Ukraine) et Beijing (Chine).Les dossiers de demande de candidature, qui constituent la première phase de la procédure de candidature et la base d’une première analyse technique, donnent au CIO un aperçu du projet de chaque ville et de sa vision pour les Jeux.
Ces dossiers vont maintenant être étudiés par un groupe de travail désigné par le CIO, qui soumettra ensuite un rapport à la commission exécutive du CIO (CE) qui décidera lors de sa réunion en juillet prochain, lesquelles des cinq villes accéderont à la deuxième phase de la procédure de candidature.
Les villes requérantes qui accèdent à la deuxième phase de la procédure de candidature et deviennent villes candidates officielles, « auront jusqu’en janvier 2015 pour soumettre leur dossier de candidature û qui expose dans le détail le projet olympique de la ville». Par la suite, une commission d’évaluation composée de membres du CIO (qui sont bénévoles) et d’experts, rendra visite à chaque ville candidate et fera une analyse technique des risques afin d’aider les membres du CIO à faire leur choix.
« Comme les Jeux Olympiques constituent un projet exceptionnel dont la taille, l’envergure et la complexité en font typiquement le plus grand événement qu’une ville peut entreprendre d’accueillir, le CIO prête assistance aux villes candidates de diverses manières, notamment sur le plan financier et par l’intermédiaire d’un vaste programme de transfert de connaissances», souligne l'instance olympique.
Les cinq villes requérantes pour l’organisation des Jeux Olympiques d’hiver de 2022 ont toutes participé au programme d’observation mené le mois dernier durant les Jeux d’hiver à Sotchi. Ce programme permet aux villes d’apprendre des meilleures pratiques des hôtes précédents et d’adapter les leçons tirées à leur contexte particulier.
Une fois la ville élue, le CIO continue de soutenir le comité d’organisation local (COJO) à travers son programme de gestion des connaissances (OGKM) ainsi qu’à l’occasion des visites régulières de sa commission de coordination et de ses experts, qui guident les organisateurs à mesure qu’ils mettent leur projet en £uvre.
Tous les frais liés au CIO (pour le logement, le transport ou autres) sont entièrement couverts par le CIO, comme c’est le cas durant les Jeux proprement dits.
Le CIO apporte une contribution financière significative à l’organisation de chaque édition des Jeux dont le budget de fonctionnement, propre au COJO, est généralement financé par des fonds privés.
