A quelques encablures du coup d’envoi de la campagne électorale de la présidentielle du 17 avril prochain, les choses semblent s’accélérer chez les partis politiques et les organisations de la société civile ayant soutenu la candidature du Président Abdelaziz Bouteflika.
La mobilisation est tellement forte que les pro-Bouteflika sont en passe d’opérer une course contre la montre pour apporter les ultimes correctifs et les dernières retouches en vue de la campagne électorale. Samedi dernier, les partisans de Bouteflika ont fait une véritable démonstration de force à l’occasion d’un grand meeting populaire à la Coupole du complexe Mohamed-Boudiaf.
Les partisans du candidat Bouteflika sont venus par milliers de différentes wilayas du pays pour apporter leur soutien à celui qui fut l’artisan de la paix et de la réconciliation nationale.
L’assistance a pu suivre par la même occasion des extraits de discours du Président Bouteflika depuis son arrivée à la tête de l’Etat en 1999.
Pendant deux heures, les représentants de partis et d’organisations de la société civile ont promis à leur candidat le maximum de voix pour lui permettre d’effectuer un nouveau mandat à la magistrature suprême du pays afin qu’il puisse ainsi poursuivre son œuvre d’édification de l’Etat et de l’ancrage de la démocratie à travers le parachèvement du processus de réformes politiques qu’il avait engagé en 2011.Dans son discours, le directeur de campagne du candidat Bouteflika, Abdelmalek Sellal, a appelé les jeunes à être fiers de leur pays.
L’Algérie, dira-t-il, est un pays « démocratique, fort et puissant », soulignant que le président Bouteflika « a tout donné à l’Algérie depuis 1999. Je n’ai pas besoin d’évoquer son bilan ».
Sellal a promis aux jeunes, entre autres, de nouvelles formules de programmes devant améliorer leurs conditions de vie. Et d’ajouter : «Nous poursuivrons le travail entamé par le Président et dans son programme, il y a beaucoup de choses pour l’emploi, plus d’avantages pour la création d’entreprises. Nous allons créer une formule spéciale pour permettre aux jeunes universitaires d’avoir leur logement».Évoquant la campagne électorale, Sellal a assuré qu’elle sera menée « de manière propre et démocratique ».«Nous allons continuer les reformes politiques et nous vous promettons plus d’ouverture, plus de libertés, plus de démocratie », a-t-il assuré.D’autres intervenants ont réaffirmé leur engagement en faveur de la candidature du Président Bouteflika et se sont déclarés mobilisés, de manière totale et indéfectible, pour la réussite de sa campagne.
Ils ont, par la même occasion, mis en garde contre toutes les tentatives visant la déstabilisation du pays, affirmant que le peuple algérien ne veut plus revivre les scènes d’horreur et violence qu’il avait vécues durant les années 90.Ils ont estimé que le rendez-vous du 17 avril prochain constitue une étape cruciale pour l’avenir de l’Algérie.Durant la même journée, le président du parti de l'Alliance nationale républicaine (ANR), Belkacem Sahli, a animé une conférence nationale regroupant les chefs de bureau de wilaya de son parti et les directeurs de compagne électorale.
Il a indiqué à cette occasion que son parti « sera capable de convaincre le peuple algérien de voter pour le candidat indépendant Abdelaziz Bouteflika », car, dira-t-il, « nous n'allons pas présenter de programmes fictifs ni illusoires, nous comptons plutôt défendre un bilan palpable qui profite au peuple et dont le résultat se traduit par un développement socioéconomique dans divers domaines ».
L’ANR « expliquera aux Algériens que le Président Bouteflika est porteur d'un projet et d'un projet prometteur à travers lequel nous consoliderons les acquis et tenterons de combler les lacunes enregistrées au cours des dernières années ».M. Sahli a appelé les cadres de l'Alliance qui superviseront la campagne électorale à mener « une campagne forte et déterminée tout en étant propre et loyale basée sur la concurrence sur des programmes et des idées ».
De ce fait, le peuple est appelé à se rendre massivement aux urnes le jour du scrutin en vue d’exprimer librement son choix et mettre en échec toutes ces tentatives de déstabilisation.
Aujourd’hui, les Algériens semblent convaincus que c’est grâce à la politique de réconciliation nationale, initiée et mise en œuvre par le Président Bouteflika, que l'Algérie a pu renouer avec la stabilité et occupe désormais une position de plus en plus forte dans le concert des nations.
Cela a fait dire à de nombreux partis politiques que la consolidation d’un front interne fort, solidaire et uni, constitue l’unique alternative pour faire face aux manœuvres de déstabilisation visant l’Algérie.
C’est dans ce sens que plusieurs formations politiques ont tiré la sonnette d’alarme contre ce genre de complots, en fustigeant ceux qui attisent les feux de la révolte.
Ils n’ont pas manqué, non plus, de pointer du doigt ceux qui s’amusent à jouer avec le feu, en affirmant que la stabilité du pays est quelque chose de sacré et qu’elle constitue une ligne rouge à ne pas franchir.L’Algérie a amorcé une phase de stabilité politique et institutionnelle très importante et cette stabilité doit être aujourd'hui préservée et défendue quel qu’en soit le prix à payer.
Pour de nombreux observateurs, la réussite de l’élection présidentielle du 17 avril prochain est un devoir qui incombe à tout Algérien jaloux de son pays.
