Economie

Les prix mondiaux des matières premières globalement en baisse

Publié par DK News le 15-02-2016, 00h35 | 59
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Les cours des matières premières agricoles  et des métaux de base ont connu, globalement, une baisse au cours de la semaine  écoulée sur les marchés internationaux, à l'exception de l'or qui a augmenté.

-CEREALES:

Les cours du blé et du maïs ont reculé sur le marché de Chicago, en  raison des difficultés à l'export qui gonflent les stocks.  Un rapport mensuel du ministère américain de l'Agriculture  (USDA) sur l'offre et la demande a donné le ton pour le reste de la semaine.

«L'USDA a abaissé ses prévisions d'exportations américaines, et en conséquence  rehaussé ses prévisions de stocks de fin de campagne», a souligné un analyste,  le blé et le maïs étant particulièrement pénalisés.

La météo des derniers jours avait été favorable, avec notamment des  pluies bienvenues en Argentine, ce qui est de nature à peser sur les cours du  maïs et du soja, relève un autre analyste.

Le dollar s'était certes affaibli face à l'euro ces derniers jours,  mais nettement renforcé face au peso argentin ou au réal brésilien, ce qui constitue  un frein aux exportations de maïs et de soja.

Ainsi, le boisseau de BLE (pour livraison en mars) valait 4,6125  dollars contre 4,6675 dollars une semaine plus tôt, tandis que le boisseau de  Maïs (environ 25 kg) a fini la semaine à 3,58 dollars, contre 3,6575 en fin  de semaine précédente.

En Europe, les cours des céréales évoluaient sans direction en fin de  semaine.

Sur Euronext, la tonne de BLE gagnait 0,25 euro sur l'échéance de  mars à 153,50 euros et perdait 0,25 euro sur celle de mai à 160 euros. Le Maïs  gagnait 0,25 euro sur l'échéance de mars à 149 euros et perdait 0,25 euro sur  celle de juin à 157 euros.

 

-CAFE-SUCRE-CACAO:

Le café était sous pression en raison de la progression des exportations  brésiliennes alors que le sucre est reparti à la baisse après des chiffres  de production en hausse, tandis que le cacao hésitait sur la marche à suivre  sur fond d'incertitudes entourant la production africaine. 

Sur le Liffe de Londres, la tonne de café Robusta pour livraison en  mars valait 1.412 dollars vendredi contre 1.430 dollars le vendredi précédent.

Sur l'ICE Futures US de New York, la livre de café d'Arabica pour  livraison en mai valait 117,35 cents, contre 122 cents sept jours auparavant  mais pour livraison en mars.

A Londres, la tonne de sucre blanc pour livraison en mai valait 378,90  dollars, contre 382,10 dollars le vendredi précédent. 

A New York, la livre de sucre brut pour livraison en mai valait 13,14  cents, contre 13,13 cents sept jours auparavant mais pour livraison en mars.  A Londres, la tonne de cacao pour livraison en mai valait 2.059 livres  sterling, contre 1.976 livres sterling le vendredi précédent mais pour livraison  en mars. 

A New York, la tonne pour livraison en mai valait 2.871 dollars, contre  2.767 dollars sept jours plus tôt mais pour livraison en mars.

 

-METAUX: 

Les cours des métaux de base étaient dans le rouge durant la semaine  écoulée. Sur le London Metal Exchange (LME), ils sont restés pour  la plupart sous pression dans un marché aux volumes d'échanges limités en raison  de la fermeture des places financières chinoises pour les festivités du Nouvel  an et étaient pris dans la tourmente des Bourses mondiales.

Les cours des métaux industriels ont ainsi connu une semaine particulièrement  volatile en l'absence de nombreux investisseurs, et ont souffert - à l'image  de l'ensemble des matières premières - du regain d'aversion au risque des investisseurs  sur fond de nouvelle dégringolade des marchés des actions.

«La hausse des prix observée au cours des trois dernières semaines  était en partie attribuable à des investisseurs financiers ayant des positions  spéculatives», ont noté les analystes de Commerzbank, estimant toutefois que  les prix des métaux de base avaient plutôt bien résisté au tumulte observé sur  les autres marchés.  Cette «relative force» est due à «des raisons fondamentales alors que  l'offre de métal se contracte de manière significative» grâce aux réductions  de production décidées depuis plusieurs mois, ont-ils précisé. 

Sur le LME, la tonne de cuivre pour livraison dans trois mois  s'échangeait à 4.494,50 dollars vendredi contre 4.658,50 dollars le vendredi  précédent.

L'aluminium valait 1.498 dollars la tonne, contre 1.532 dollars. 

Le plomb valait 1.846,50 dollars la tonne, contre 1.787,50 dollars.

L'étain  valait 15.400 dollars la tonne, contre 15.050 dollars. Le nickel valait 7.735  dollars la tonne, contre 8.460 dollars. Le zinc valait 1.720 dollars la tonne,  contre 1.698 dollars.

Quant aux cours de l'or, ils ont atteint de nouveaux sommets, profitant  de l'affaiblissement du dollar et de la déroute des marchés actions qui ont  conforté son statut de valeur refuge. 

«Dans l'environnement de marché actuel, caractérisé par de hauts niveaux  d'incertitude et de volatilité, l'or reste clairement recherché comme valeur  refuge», selon les analystes de Commerzbank.

Le métal jaune est passé lundi au-dessus de la barre symbolique des  1.200 dollars l'once pour la première fois depuis juin dernier. Il a ensuite  touché jeudi les 1.263,47 dollars, au plus haut depuis plus d'un an.

Le métal précieux est libellé en dollars sur les marchés, donc une  dépréciation du billet vert le rend relativement moins cher et donc plus   attractif pour les investisseurs disposant d'autres devises.

Sur le London Bullion Market, l'once d'or a terminé à 1.239,75 dollars  vendredi au fixing du soir, contre 1.150,35 dollars le vendredi précédent.  L'once d'argent a clôturé à 15,64 dollars, contre 14,91 dollars il y  a sept jours. 

 

-PETROLE:

Les prix du pétrole ont terminé la semaine en hausse en fin d'échanges  européens, après avoir dégringolé jeudi à un plus bas en près de 13 ans à New  York, portés par un nouveau regain d'espoir de diminution de l'offre.

Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril valait 32,69  dollars vendredi sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse  de 2,63 dollars par rapport à la clôture de jeudi. 

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet  crude» (WTI) pour livraison en mars prenait 2,72 dollars à 28,93 dollars vendredi. 

Le prix du WTI était tombé jeudi à 26,05 dollars, au plus bas depuis début mai  2003. «Les cours du brut étaient orientés à la hausse vendredi, grimpant d'environ  5%, alors que le ministre de l'Energie des Emirats arabes unis a entretenu les  spéculations sur une possible collaboration entre membres et non-membres de  l'Opep pour réduire la production mondiale», commentaient les analystes d'Inenco,  citant des propos rapportés par le Wall Street Journal.

Ces spéculations étaient de nature à raviver quelque peu l'espoir des  investisseurs de voir avancer une solution à la surabondance de l'offre qui  plombe les prix depuis bientôt deux ans.

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