Santé

Le transfert des technologies, une opportunité pour développer la santé en Afrique et sauver des vies

Publié par DK News le 18-02-2016, 17h28 | 38
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Le transfert des technologies des pays développés vers l’Afrique est une opportunité pour améliorer la santé dans le continent, sauver des vies et éradiquer les maladies dont souffre sa population, ont affirmé mercredi, les participants au 3eme sommet sur la santé en Afrique à Londres.

Des représentants de ministères africains du secteur de la santé et des responsables de grandes sociétés multinationales de technologies de pointe ont été unanime sur l’impératif du transfert de la technologie vers l’Afrique, estimant que c’était le moyen le «plus efficace» pour lui permettre d’éradiquer les maladies dont sa population souffre.

«11% seulement de la population mondiale vit en Afrique, mais souffre de 80% des maladies», a souligné le responsable de la plateforme santé de l’Afrique subsaharienne, Amit Thakker, ajoutant que les 900 millions d’africains ne disposent que de 3% du personnel médical mondial.

Il a expliqué que l’Afrique souffre de ½ la plus grande pénurie de médecins, d’infirmiers et de techniciens de laboratoires « au monde, et n’a pas assez d’écoles de formation de médecins.
Selon lui, ½ le nombre de personnes qui naissent chaque année est plus élevé que le nombre du personnel médical « dans tout le continent.

Le transfert de la technologie est un ½ moyen important pour améliorer cette situation « à commencer par la technologie de base, comme le téléphone portable qui pourrait être utilisé pour le transfert d’information sur la santé, selon lui.

Le président de Général Electric pour l’Afrique, Farid Fezoua, pense également que la technologie des pays développés est ½ nécessaire pour développer des solutions durables pour les marchés dans les zones géographiques émergeantes, où les besoins ne sont pas les mêmes qu’en Europe, et où le niveau de maturité, des infrastructures et de l’écosystèmes ne sont pas les mêmes «.
Selon l’OMS près de 6 milliards d’individus dans le monde ont soit peu ou pas du tout, accès à la santé dans le monde.

En Afrique, en Inde et en Asie du sud, 3 milliards sont dans cette situation.
M. Fezoua explique également que les technologies peuvent être adaptées aux besoins de l’Afrique, donnant l’exemple de l’échographe portatif qui peut être utilisé afin d’atteindre des zones rurales en Afrique où «plus de 60% de la population y vit», a-t-il noté.

Il est aussi question de former des radiologues, techniciens, sages femmes et assistants dans les zones rurales, afin de permettre l’utilisation des technologies de base.Les intervenants ont souligné par ailleurs, le «mérite» du sommet pour avoir rassemblé les ministères de la santé, des représentants des secteurs public et privé et des organismes multilatéraux.

Qualifié de sommet «très utile pour l’Afrique», les intervenants ont relevé que depuis la première édition, il y a 3 ans, des partenariats se sont formés entre des entreprises qui avaient des besoins en solutions, et des projets se sont développés en Afrique, entre africains même, et entre eux et des entreprises européennes ou multinationales.

«L’Afrique souffre de toutes les maladies et a le pire indicateur de santé dans le monde.
Nous devons travailler ensemble pour faire la différence», a indiqué M. Thakker.«Investir dans les systèmes de santé en Afrique est une opportunité pour faire progresser le développement et la croissance économiques, contribuer à sauver des millions de vies», ont estimé des patrons d’entreprises participants au sommet.

Pour les ministres africains de la santé, ou leurs représentants, ayant pris part à la rencontre, il s’agit aussi de «rapprocher» leurs pays de la réalisation des objectifs des stratégies nationales de réduction de la mortalité due au maladies, de la pauvreté et des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD).

 

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