Le service géologique des Etats-Unis a mis en garde que le centre de l'Oklahoma et le sud du Kansas risquaient de subir des tremblements de terre dévastateurs, en raison de l'exploitation «intense» de pétrole.
«L'exploitation pétrolière intense au cours des 15 dernières années a augmenté le risque de nouvelles éruptions et de secousses sismiques dans les Etats de l'Oklahoma et du Kansas», a révélé mercredi le journal «New York Times», citant le centre géologique américain.
Selon le journal, la situation dans ces deux régions centrales est comparable à celle de la Californie. La production de pétrole entraîne l'émission d'une quantité énorme d'eau toxique, absorbée ensuite dans le sol par des roches situées à des milliers de mètres sous terre. Par conséquent, la pression sur les fractures souterraines augmente, ainsi que le risque de tremblement de terre, a-t-on expliqué.
Par le passé, dans l'Oklahoma, on enregistrait en moyenne au moins deux séismes par an d'une magnitude de plus de 3 sur l'échelle de Richter (séismes ressentis sans utiliser des dispositifs spéciaux). En 2015, le nombre de tremblements de terre qui se sont produits dans l'Oklahoma et dans le Kansas a été respectivement de 907 et 54.
D'après le rapport du service géologique, près de 7 millions d'Américains habitent sur des territoires des Etats-Unis exposés à des séismes, la plupart dans l'Oklahoma ou au Texas.