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Les partis sur le terrain : Ghoul réitère son soutien au gouvernement et à son modèle économique alternatif

Publié par DK News le 14-05-2016, 19h33 | 46
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Le président du parti Tajamou Amel El Djazair (TAJ), Amar Ghoul a souligné, hier, le soutien de son parti au gouvernement et à son modèle économique alternatif.

"TAJ soutient le président de la République, Abdelaziz Bouteflika en toute circonstance", a réitéré M. Ghoul lors d'une conférence de presse animée au terme des travaux de l'université de son parti sur "La femme algérienne" à Zéralda.

M. Ghoul a indiqué que sa formation soutenait "le modèle économique alternatif" que le gouvernement s'attelait à élaborer et qui serait présenté en Conseil des ministres après consultation des opérateurs économiques et des experts.

Il a tenu à saluer l'Armée nationale populaire (ANP) et les différents corps de sécurité pour le travail accompli à l'effet de garantir paix et sécurité dans le pays, appelant tous les citoyens à s'impliquer davantage, la stabilité et la sécurité de l'Algérie étant la responsabilité de tous.
Les partis du Front de libération nationale (FLN) et du Rassemblement national démocratique (RND) sont deux partenaires "essentiels" pour TAJ au sein du gouvernement, a-t-il dit, ajoutant que ces derniers s'engageaient à mettre en oeuvre le programme du président de la République.
M. Ghoul a exprimé sa disponibilité à jouer un rôle intermédiaire entre partis de l'opposition, Pouvoir et partisans".

Concernant l'affaire du groupe El-Khabar, M. Ghoul a indiqué que sa formation n'intervenait dans aucune affaire en Justice", appelant toutes les parties à laisser la Justice faire son travail sans exercer de pression considérant ce dossier comme "purement commercial".

M. Ghoul a qualifié de "succès" l'Université sur la femme à laquelle ont pris part 3.000 femmes, indiquant que le débat des ateliers était riche et fructueux.
TAJ veille à ce que la femme soit "un partenaire efficient pour bâtir la société", a-t-il di, souhaitant que les femmes membres de sa formation contribuent à la mise en oeuvre du programme du président de la République et relèvent les défis sur les plans sécuritaire, économique et politique.

Moussa Touati plaide pour le retour aux valeurs sacrées du 1er Novembre 1954

Le président du Front national algérien (FNA), Moussa Touati, a plaidé, hier, à Ain Témouchent, pour le retour «aux valeurs sacrées du 1er Novembre 1954». Animant une rencontre régionale de ses militants, le leader du FNA a invité au «respect des valeurs du 1er Novembre 1954 par leur concrétisation sur le terrain», affirmant que ces valeurs émanent d’une volonté populaire plaçant l’Algérie au dessus de toute considération.

Dans ce sens, le président du FNA a mis en garde contre le pouvoir de l’argent et de ses retombées négatives sur le pays, ajoutant que «ce qui distingue un algérien d’un autre, c’est ce que chacun donne au pays». Plaidant également pour une «libération des initiatives de création de richesses», Moussa Touati a estimé qu’aucune politique d’austérité ne réussirait sans cette libération des initiatives.Au sujet des prochaines élections, il a estimé que seules les urnes doivent désigner, en toute transparence, les élus que le peuple aura choisi librement.

Evoquant le rôle des zaouïas, il a précisé que celles-ci «en tant qu’institutions religieuses doivent sensibiliser le peuple».Le président du FNA a également appelé «au recouvrement, par les Algériens, de l’amour de la patrie», comme il a rejeté «toute ingérence dans les affaires intérieures du pays de quelque partie que ce soit».

Mohcine Belabbes (RCD) :Présence de la femme dans la vie publique : Le système de quotas a ses « travers »

Le système de quotas pour faire émerger la femme dans la vie publique, a ses "travers", a indiqué vendredi à Alger le président du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), Mohcine Belabbes, conviant les militantes de son parti à "investir le terrain des luttes quotidiennes".

Intervenant à l'occasion des assises d'installation de l'aile féminine du parti, M. Belabbes a estimé qu'"une politique volontariste pour faire émerger la femme dans la vie publique a ses limites et les quotas ou la discrimination positive a aussi ses travers".
Il a réitéré, à cette occasion, la position de son parti pour une "abrogation" du code de la famille et son remplacement par des "lois civiles pour tous", notant que cette revendication constitue un "fondement du programme" du RCD.

Les militantes du parti, a-t-il poursuivi, sont conviées à "investir, à leur manière, le terrain des luttes quotidiennes", car, a-t-il relevé, la femme "se doit de se projeter à assumer un rôle politique, social et économique au même titre que l'homme".

M. Belabbes a plaidé, dans ce contexte, pour que le parti offre à ses militantes "un cadre d'émancipation et de promotion des compétences", d'où précisément, la mise en place de l'aile féminine, appelée selon lui, à "renforcer leur rôle au sein de cette formation et à multiplier les facteurs d'une participation plus active à la vie et à la prise de décision politique".
"C'est parce que les femmes sont marginalisées et exclues des centres de décision qu'elles sont plus vulnérables", a-t-il estimé, conviant les militantes du RCD à être "les porte-voix de celles qui ne peuvent pas parler aujourd’hui".

"Même si les femmes se sont imposées dans plusieurs domaines de la vie publique, elles demeurent marginalisées, dans la mesure où elles ne représentent que 14,9 % de la population active contre 66,2 % pour les hommes", a-t-il observé, notant les proportions "encore plus faibles" s'agissant de leur accès aux postes de décision et de la responsabilité politique.

Faisant le bilan des avancées enregistrées ainsi que des défis à relever dans le domaine de la condition féminine, le président du RCD a déploré la "persistance des pratiques injustes à l'égard de cette frange de la population, notamment les violences qu'elles subissent aussi bien dans la société qu'au travail".Le combat des femmes "ne doit pas se limiter à une simple amélioration de leurs conditions, mais doit inclure la valorisation de leur contribution dans tous les aspects de la vie", a-t-il préconisé.

Le mouvement El Islah dénonce les déclarations des politiques et diplomates français
Le secrétaire général du mouvement El Islah, Filali Ghouini, a dénoncé les récentes déclarations de certains politiques et diplomates français, réitérant son «refus catégorique» de toute ingérence étrangère dans les affaires de l'Algérie.

«Nous dénonçons les récentes déclarations de certains politiques et diplomates français et refusons catégoriquement toute ingérence étrangère dans les affaires de l'Algérie», a indiqué M. Ghouini dans une allocution à l'ouverture des travaux du Majless Echoura (conseil consultatif) du mouvement
Al Islah, estimant que l'«acharnement de ces politiques constitue un outrage politique et diplomatique inadmissible, une incitation à la fitna et une violation de tous les usages qui régissent les relations entre pays». Il a suggéré à ce propos, de relancer la proposition de la loi sur la criminalisation du colonialisme dont les crimes restent imprescriptibles».

D'autre part, le premier responsable d'El Islah, a affirmé que l'Algérie «a aujourd'hui grand besoin d'aller vers un consensus politique national afin de concrétiser les réformes politiques, économiques et sociales», soulignant que son parti «accomplit son devoir national avec l'ensemble des forces nationales» à travers, a-t-il dit, «une mobilisation permettant l'organisation des meetings populaires et sorties de proximité».

Il a appelé également à «vaincre le désespoir et abandonner l'action politique qui a atteint un degré alarmant» qui a donné lieu à un «désintéressement des jeunes de la chose publique».
Au plan international, M. Ghouini a proposé de faire du jour de la «Nekba», le 15 juin prochain, «un jour pour manifester le soutien des Algériens et des musulmans à la résistance palestinienne légitime et appuyer l'unité du rang palestinien». Il a réaffirmé enfin le soutien de son parti à la revendication du au peuple sahraoui relative à l'exercice de son droit à l'autodétermination conformément aux décisions et résolutions de la légalité internationale.

Mokri (MSP)
La France doit reconnaître ses crimes coloniaux et s’excuser auprès des Algériens
Le président du Mouvement de la Société pour la Paix (MSP), Abderrezak Mokri, a indiqué vendredi à Relizane que "la France doit reconnaître ses crimes coloniaux et s’excuser auprès des Algériens". M. Mokri a considéré, lors d’un meeting tenu à l’occasion du 8 mai 1945 et de la "Nekba" palestinienne, coïncidant avec la journée des massacres du 8 mai 1945, que ces massacre sont "le pire génocide perpétré par le colonialisme contre le peuple algérien et l’humanité tout entière".

Pour lui, ce sont des "crimes collectifs qui ont été commis contre le peuple, alors qu’il avait organisé une marche pacifique pour exprimer son refus du colonialisme".M. Mokri a ajouté que «la France a fait l’erreur de penser que ses crimes seront oubliés avec le départ de la génération de la Révolution de Novembre et les moudjahidine», balayant d’un revers de la main cette thèse. "Les nouvelles générations, celles de l’indépendance, sont les plus tenaces et les mieux armées des principes et valeurs de Novembre 1954", a-t-il soutenu.

Le président du MSP a réitéré son soutien indéfectible à la cause palestinienne, soulignant que la question d’El Qods et de la Mosquée El Aqça sont une "question fondamentale pour les musulmans en général et pour le Mouvement de la société pour la paix en particulier", affirmant que sa formation politique "continuera à soutenir la cause palestinienne jusqu’à ce que la Palestine aura son indépendance".

M. Mokri a appelé à un travail soutenu et à la conjugaison des efforts entre les pays du Maghreb arabe et ceux du Nord, pour venir en aide à l’Intifadha (soulèvement d’El Qods) contre l’ennemi israélien et la libération de la Palestine occupée.

Il a appelé, par ailleurs, à la liberté d’expression et de la presse, considérant que "le principe de la liberté d’expression est l’une des preuves tangibles qui consacrent la démocratie dans les faits et son enracinement dans les pays", assurant que "les sociétés qui disposent d’institutions d’information libres et crédibles sont des sociétés immunisées contre la tyrannie et la corruption".
APS

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