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Selon un responsable : 60% de taux d'échec en première année universitaire dans certaines spécialités

Publié par DKNews le 15-07-2016, 17h52 | 46
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Le taux d'échec en première année universitaire dans certaines spécialités atteint 50% à 60%, a indiqué jeudi à Alger le secrétaire général du ministère de l'Enseignement supérieur, Seddiki  Mohamed Salah Eddine.

«Le taux d'échec en première année universitaire est +élevé+ dans certaines universités et varie entre 50% et 60%, et ce en raison de la mauvaise orientation», a déclaré M. Seddiki en marge d'un atelier national sur «la refonte du baccalauréat». Les sciences technologiques figurent parmi les spécialités qui enregistrent le plus grand taux d'échec en première année dans nombre d'universités, a-t-il relevé.

L'analyse montre que l'examen du baccalauréat «ne reflète pas le savoir acquis par l'élève durant son cursus scolaire», a estimé le responsable pour qui la note du baccalauréat doit correspondre à l'orientation en comptabilisant par exemple les notes des matières essentielles.

Dans son intervention, M. Seddiki a souligné que la rencontre qui regroupe des experts des ministères de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique et de l'Education nationale constitue «un jalon supplémentaire» pour développer le système éducatif et améliorer sa performance et son rendement de façon à répondre aux normes scientifiques et pédagogiques.

Il a précisé que cette rencontre vise à «améliorer le système d'évaluation du baccalauréat partant d'une vision globale du système des examens nationaux et officiels».

M. Seddiki estime que «l'engagement d'une réflexion pour une nouvelle conception du baccalauréat, la rationalisation de son organisation, le renouvellement des méthodes d'élaboration des examens et le renforcement de la formation des formateurs spécialisés dans la préparation des examens peuvent constituer les premiers pas de la réforme globale du cycle d'enseignement secondaire».

La refonte du baccalauréat doit «avoir une approche globale, une démarche participative», a-t-il souligné.

«La réforme du baccalauréat ne doit pas être considérée comme étant une fin en soi mais plutôt comme un processus de développement visant à améliorer les compétences des bacheliers et renforcer leurs connaissances».

«Les efforts déployés à moyen terme pour la refonte et l'amélioration de cet examen doivent se concentrer sur le ciblage des connaissances à évaluer chez l'élève, outre la nécessité de faire la distinction entre les différentes branches, en réajustant les matières d'examen dans chaque branche et en s'assurant que chaque coefficient est établi suivant la nature et les caractéristiques de la branche», a indiqué M. Sediki.

Le secrétaire général du ministère de l'éducation nationale, Abdelhakim Belabed a affirmé que le dossier de la reforme du baccalauréat, qui est en phase d'examen, sera soumis à d'autres parties qui prendront «des décisions souveraines».

Les conclusions issues des différentes rencontres organisées seront ensuite présentées à des experts puis au gouvernement et au Conseil des ministres, qui est habilité à trancher cette question avec «professionnalisme et objectivité», a-t-il indiqué.

Il a cité à cet effet les ateliers installés depuis une année, au niveau du ministère de l'éducation, en vue de procéder à la refonte de cet examen, avec la contribution des partenaires sociaux (syndicats, associations et parents d'élèves) en vue de leur permettre de donner leurs avis.

La refonte de l'examen du baccalauréat est dictée par «la volonté de l'Etat, de la société et des autorités publiques de le hisser à de plus hauts niveaux», a estimé M. Belabed.

Il a rappelé les points qui font polémique notamment «la durée de l'examen du baccalauréat, qui est actuellement de cinq jours, la prise en compte des évaluations continues et la refonte de cet examen», citant les péripéties enregistrées lors de la session 2016 avec la fuite de certains sujets, d'où la nécessité de la refonte de cet examen.

La refonte du baccalauréat inclura «la révision de l'organisation, du fonctionnement et des prérogatives de l'Office national des examens et des concours (ONEC), étant un organe technique et exécutif chargé de l'organisation de cet examen, pour devenir «une véritable institution capable de préparer le baccalauréat».

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