Le problème d’alimentation en eau potable (AEP) à Dar Chioukh, une ville de 32.750 âmes, située à 42 km à l’est de Djelfa, a été enfin résolu grâce à la mise en service partielle du transfert d’eau à partir du bassin du barrage Oum Droue, a-t-on appris jeudi, auprès de la direction des ressources en eau de la wilaya.
Selon les explications fournies, sur place au wali, lors de cette mise en service intervenue, cette semaine, la population de Dar Chioukh bénéficiait, auparavant, d’une moyenne de 1.222M3 d’eau/J, contre des besoins estimés à 4.913 M3 /J.
Cette situation perdure depuis des années, durant lesquelles les habitants de cette localité étaient alimentés, en eau, à raison d’une heure tous les quatre (4) à cinq (5) jours, à cause notamment de la faiblesse du débit d’eau estimé à seulement 14L/s.
Désormais, ce déficit en eau n’est plus qu’un mauvais souvenir pour la population de Dar Chioukh, puisque le nouveau transfert hydrique va porter, dans un premier temps, le débit d’eau à 47L/s, soit de quoi permettre une alimentation à raison de six (6) h /48h, et ce avec une moyenne de 5.283 m3 d’eau , contre 1.222 m3 précédemment.
La capacité de stockage actuelle est, en outre, estimée à 2000 m3 d’eau. Selon la même source, le projet de transfert hydrique à partir du bassin du barrage Oum Droue a été affecté d’une dotation publique de prés de deux(2) milliards de da destinés à la réalisation, entre autres, de trois(3) réservoirs d’eau , dont un d’une capacité de 2000 M3, et les deux (2) autres d’une capacité de 500 m3 chacun.
Outre la localité de Dar Chioukh, ce projet de transfert devrait, également, profiter à la zone urbaine de Mouileh et la partie-Est de la ville de Djelfa dans le court et le moyen termes.
