Economie

Les dirigeants africains discutent à New York pour discuter du partenariat afro-américain

Publié par DKNews le 21-09-2016, 18h07 | 45
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Une quarantaine de chefs d’Etats et de ministres africains sont réunis mercredi à New York dans le cadre du deuxième forum d’affaires Afrique-USA pour discuter des perspectives du partenariat afro-américain.

Le ministre de l’Industrie et des Mines, M. Abdesselam Bouchouareb prend part à cette rencontre destinée à créer de nouveaux partenariats et à jeter les bases d’une coopération plus forte entre les Etats-Unis et l’Afrique.

La rencontre, la deuxième du genre, «intervient à un moment crucial pour l’Afrique et les Etats-Unis» qui doivent «faire face aux mutations de l’économie mondiale en mettant en valeur les nouvelles opportunités de partenariat», a souligné le Département du Commerce américain qui co-organise la rencontre avec Bloomberg Philantropies.

Les Etats-Unis qui essayent de sortir tant bien que mal d’une crise économique qui les secoue depuis 2008 guettent tous les relais de croissance possibles. Et ces relais peuvent être africains, selon des observateurs.

Washington s’empresse de renforcer sa présence sur le continent pour contrer la percée de la Chine et d'autres puissances émergentes en Afrique.

Le Président Barack Obama qui participe à ce forum n’a pas caché les ambitions des Etats-Unis de conquérir le marché africain même s’il a tenté de minimiser les rivalités entre investisseurs en Afrique.

Les promesses non tenues d’Obama

«L’administration Obama et le secteur privé américain reconnaissent l’énorme potentiel des économies dynamiques de l’Afrique» a précisé à ce propos le Département du Commerce qui met en exergue l’engagement à long terme des Etats-Unis dans le continent.

Le gouvernement américain s’est engagé, lors du premier forum tenu en août 2014 à Washington, à investir 33 milliards de dollars, un montant qui confirme l’intérêt que porte l’administration américaine au continent.

La rencontre de New York abordera à ce titre la mise en £uvre de ces engagements et fixera de nouveaux objectifs en matière d’investissements, selon les organisateurs.

Ces engagements portent, entre autres, sur la mobilisation de 7 milliards de dollars de financements sur cinq ans, destinés à doubler l’accès à l’électricité aux populations des pays africains les plus démunis en aidant à installer 10.000 Mégawatts de capacités de production.

Deux ans après son lancement, le plan Power Africa est toujours à la traîne. Selon le vice président de General Electric, John Rice cité par la presse américaine. Seulement 400 mégawatts ont été installés jusqu’à présent.

Le retard pris dans la réalisation de ce plan, présenté en 2014 comme un exemple de l’engagement américain dans le continent, a poussé l’administration Obama à revoir ses objectifs à la baisse en se fixant une capacité de 4.600 Mewagatts à atteindre dans quinze ans.

Un milliard de dollars supplémentaire pour l’électrification en Afrique

Obama n’a pas en réalité «consacré beaucoup de son temps à ce plan, dont la durabilité est en danger si un nouveau président accède à la Maison Blanche», a estimé Todd Moss ancien conseiller du secrétaire d’Etat pour l’Afrique.

En quittant la Maison Blanche, Obama, premier président noir des Etats-Unis, aura fait moins pour le continent de ses ancêtres que son prédécesseur Georges Bush qui a réussi à fournir des médicaments pour deux millions d’africains atteints du Sida, selon la presse américaine.

L’administration Obama s’est défendue en précisant que ce plan n’avait pas pour vocation de changer le paysage énergétique de l’Afrique mais plutôt de convaincre le secteur privé américain de s’impliquer dans l’électrification du continent.

Elle a aussi évoqué les difficultés de mener des projets de développement en Afrique qui, selon elle, nécessitent un long processus et beaucoup de temps pour qu’ils soient réalisés.

Pour confirmer son engagement dans le continent, l’Agence américaine de développement international (USAID) a annoncé mercredi juste avant le début des travaux du forum un financement supplémentaire d’un milliard de dollars au titre de ce plan.

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