Les participants à une université d’été de l’association «El-Aman» de protection des consommateurs, ouverte vendredi à Bejaia, ont convenu de l’idée de favoriser la mise sur pied d’un réseau de vigilance et d’alerte contre les risques sanitaires et signaler «précocement» les produits dangereux.
«Au-delà de la dénonciation et des plaintes, il faut rapidement mettre sur pied un réseau de vigilance et d’alerte pour protéger la sécurité et la santé des consommateurs», a martelé à l’entame de ce regroupement, le président de l’association, Hacène Menouar, invitant les membres de la société civile, les experts, les professionnels de l’agro-alimentaire à s’y impliquer.
Le contexte économique, le large éventail des produits importés, l’intrusion d’opérateurs malveillants, bien que réduits, dans la sphère de production agro-alimentaire participent à l’accroissement des risques et qu’à ce titre, y voit-il, il est «impérieux de se regrouper en réseau pour alerter de la moindre anomalie en la matière».
Pour concrétiser l’idée, d’aucuns ont convenu de travailler déjà en atelier lors de cette université, qui sera animée trois jours durant avec la partcipation d’experts universitaires nationaux et étrangers (Maroc, Tunisie), de militants associatifs, d’industriels et de représentants de l’administration publique (locale et nationale) ainsi que de la fédération algerienne des consommateurs.
Un embryon de réseau, voire un groupe de travail, sera installé dés la fin des travaux, selon des organisateurs.
Focalisée autour de la production et de la consomation agro-alimentaire dont Bejaia reste un pôle national déterminant, cette rencontre se veut être une étape préliminaire, dans cette perspective.
