Au moins 31 personnes ont été tuées par le choléra depuis le mois de janvier au Soudan du Sud, soit un taux de mortalité de 1,44%, a rapporté mardi le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF).
L'UNICEF a indiqué dans son dernier rapport que 2.143 cas de choléra au total avaient été enregistrés au cours de cette même période.
«Le taux de mortalité, qui est actuellement de 1,44 %, reste substantiellement plus bas que l'année dernière, ce qui reflète des améliorations significatives au niveau de la prise en charge des cas», a indiqué l'UNICEF.
L'épidémie actuelle est attribuée à la consommation d'eau non traitée du Nil et des citernes, au manque d'accès à l'eau potable, à la consommation de nourriture achetée auprès des vendeurs de rue ou dans les marchés artisanaux et enfin à la défécation en plein air et à la mauvaise utilisation des latrines.
A Juba, les cas se sont propagés rapidement après l'éclatement des combats en juillet. L'accès à une eau et à des aliments sans risques pour la santé est ainsi devenu de plus en plus difficile à cause des coûts élevés liés à la dévaluation continue de la livre sud-soudanaise.
D'après l'UNICEF, le nombre de cas de choléra signalés à Mingkaman a augmenté, bien qu'aucun autre décès n'ait été rapporté.
L'UNICEF continue de soutenir la riposte à l'épidémie de choléra dans tous les Etats affectés. La malnutrition reste un grave sujet de préoccupation, notamment dans le Bahr el Ghazal du Nord, où la situation nutritionnelle est désormais catastrophique.
