Les ministres de la communication et de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, respectivement Hamid Grine et Tahar Hadjar, ont procédé hier à la baptisation de l'amphithéâtre de l'Ecole supérieure de journalisme et des sciences de l'information du nom du défunt Noureddine Nait Mazi .
Cette initiative qui intervient en application d'une décision du président de la République, «se veut un geste de considération et de reconnaissance à l'un des pionniers de la presse nationale qui ont contribué à la construction de cet édifice médiatique», a indiqué M. Grine.
A cette occasion, le ministre de la communication a évoqué les qualités du défunt connu pour «son respect de l'éthique et sa rigueur» ajoutant qu'il «a formé des générations de journalistes dont la plupart sont devenus des responsables de titres et médias nationaux», a-t-il ajouté, appelant les journalistes à prendre le flambeau.
Né le 18 janvier 1935 à Paris en France, Naït Mazi, issue d'une famille modeste originaire de la commune d'Ifarehounene (Tizi Ouzou), a rejoint très jeune le mouvement national au sein du PPA-MTLD.
En 1957 il est arrêté pour menace à la sécurité extérieure de l'Etat avant de s'enfuir vers l'Allemagne.
Après l'indépendance, il rentre en Algérie et intègre, en tant que rédacteur en chef, le journal «Le Peuple», puis il est nommé rédacteur en chef du quotidien national El Moudjahid, et le quotidien du soir Horizons. Il a occupé également le poste de conseiller au cabinet du ministre de l'Information en 1980.
