Santé

On soigne mieux : le cancer de la prostate

Publié par DK News le 18-11-2016, 15h39 | 44
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Avec 53 000 nouveaux cas par an, le cancer de la prostate est le second cancer de l'homme en fréquence. Les progrès de la prise en charge ont permis d'augmenter les taux de guérison et de prolonger les rémissions. Le point avec le Pr Michel Soulié, urologue à l'hôpital Rangueil de Toulouse et le Pr Laurent Salomon, urologue à l'hôpital Henri-Mondor de Créteil.

Il est détecté plus tôt
La recherche d'une élévation anormale du PSA dans le sang - signe d'une maladie du tissu prostatique, qui peut être cancéreuse ou non - permet de traiter et de suivre des cancers moins évolués avec des chances de guérison élevées. Aujourd'hui, seulement 10 % des cancers sont détectés à un stade avancé.

Une surveillance suffit parfois
L'utilisation en routine de l'examen de dépistage du cancer de la prostate a entraîné des traitements probablement excessifs, chirurgicaux, radiothérapiques ou médicamenteux, avec les effets secondaires qui vont avec. Une nouvelle approche se développe avec la surveillance active. Elle consiste à proposer au patient, lorsque son cancer est localisé et semble peu agressif, un suivi annuel (avec dosage du PSA, IRM et d'éventuelles nouvelles biopsies) pour s'assurer que le cancer reste latent. Un traitement n'est prescrit que si la tumeur se "réveille" ou évolue.

Des traitements focalisés
Chirurgie, radiothérapie, curiethérapie concernent l'ensemble de la prostate. Depuis quelques années, sont apparues des techniques "focalisées", c'est-à-dire ne détruisant qu'une partie de la glande où siège la tumeur. Ces méthodes peuvent utiliser les ultrasons (HIFU) mais aussi la cryothérapie ou encore la curiethérapie focalisée en implantant des grains d'iode radioactif sur une partie de la prostate. Objectif : traiter "juste ce qu'il faut" de tissu pour limiter les effets secondaires urinaires et sexuels du traitement.

Plus de "sur-mesure"
Différents marqueurs biologiques ou histologiques permettent d'évaluer si une tumeur, même de petite taille, est agressive ou non (notamment le score de Gleason). Ces éléments offrent la possibilité de sélectionner les patients pour lesquels la surveillance active ou un traitement focal seront suffisants. Le grand progrès de ces dernières années vient de l'IRM, très performante pour estimer le volume et l'agressivité d'une tumeur. Elle permet d'évaluer certaines caractéristiques des cellules tumorales, prédictives du risque de dissémination.

 

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