La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Mounia Meslem a insisté mardi à Constantine sur la «multiplication des fermes pédagogiques pour permettre une insertion sociale et professionnelle au maximum de personnes handicapées».
S’exprimant au cours d’un point de presse, à l’occasion de la célébration de la journée arabe des personnes handicapées, la ministre a fait part de l’importance des activités d'élevage et d'agriculture dans la réussite du processus d’insertion professionnelle pour les personnes aux besoins spécifiques.
Ce sont des métiers adaptés aux personnes handicapées a estimé la ministre, rappelant les multiples mesures mises en œuvre par l’Etat (centres d’aide au travail CIT entre autres) pour assurer une insertion sociale et professionnelle aux personnes aux besoins spécifiques.
Dans ce sens, la ministre a mis en relief l’impact des conventions de formation et d’insertion professionnelles signées entre son département ministériel et les divers secteurs pour ouvrir les perspectives prometteuses à cette frange de la société.
S’agissant du programme d’intégration des personnes handicapées dans les classes intégrées des établissements scolaires, M. Meslem a indiqué que son département suit «au cas par cas» la concrétisation de ce programme initié, au titre de la circulaire ministérielle signée par le ministère de la Solidarité nationale et de l’Education nationale.
Appelant à croire aux capacités de cette frange de la société, la ministre qui a fait part de l’apport considérable des associations dans la prise en charge des personnes handicapées, a indiqué que de auxiliaires de vie sont mis à la disposition des établissements qui ont ouverts des classes intégrées pour les élèves aux besoins spécifiques.
