Au moins 18 soldats et policiers ont été tués dans une série d'attaques en Irak, où les forces de sécurité votaient lundi pour les élections législatives. La majorité des attaques a visé des bureaux de vote, mais des convois de l'armée ont également été pris pour cible, faisant des dizaines de blessés, on affirmé des sources policières et médicales. Un précédent bilan faisait état de huit policiers tués et de dizaines de blessés.
L'attaque la plus meurtrière est survenue dans l'ouest de Baghdad, lorsqu'un individu a fait détoner sa ceinture d'explosifs dans un bureau de vote. Au moins sept policiers ont été tués et 15 personnes blessées, selon ces sources. A Kirkouk, six policiers ont été tués dans une attaque similaire. Et, un soldat a été tué dans l'attaque d'un convoi de l'armée dans l'ouest de la ville.Un bureau de vote de Touz Khourmatou, au nord de la capitale, a également été attaqué par un individu armé d'explosifs, tuant au moins trois policiers.
A Mossoul, deux «kamikazes» ont attaqué un bureau de vote. Le premier a été abattu par la police, mais le second a réussi a faire exploser sa charge, blessant trois policiers et deux soldats.Un convoi qui se rendait vers un bureau de vote a été pris pour cible dans une attaque à Ramadi (100 km à l'ouest de Baghdad) qui a fait un mort. En outre, au moins six journalistes irakiens ont été blessés dans l'attaque du bus qui les transportait vers un bureau de vote de Mossoul.
Les membres des forces de sécurité irakiennes sont appelés aux urnes en avance pour pouvoir sécuriser le scrutin du 30 avril. Mais les violences qui ont endeuillés ces élections anticipées laissent présager un mercredi noir à travers le pays.
