Société

Poutine et Erdogan mettent en garde contre un regain de tension au Moyen-Orient

Publié par DKNews le 12-12-2017, 15h16 | 28
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Les président turc et russe ont, lors d'une conférence de presse conjointe, lundi, dénoncé la reconnaissance par les Etats-Unis d'Al Qods comme capitale d'Israël et averti que cela allait accroître les tensions au Moyen-Orient.

"La Russie et la Turquie croient toutes deux que (cette décision) n'aide pas à stabiliser la situation au Moyen-Orient, mais au contraire déstabilise une situation déjà compliquée", a déclaré Vladimir Poutine, qui s'est rendu à Ankara lundi soir pour rencontrer son homologue turc.

M. Erdogan a lui estimé qu'"Israël verse de l'huile sur le feu". "Israël voit ce processus comme une opportunité pour accroître la pression et les violences contre les Palestiniens", a ajouté le chef de l'Etat turc, affirmant que M. Poutine et lui ont "une approche similaire" sur la question.

Auparavant, lors d'un passage éclair en Egypte, lundi après-midi, M. Poutine a appelé à "une reprise immédiate des négociations directes israélo-palestiniennes sur tous les sujets disputés".

Plus tôt lundi, M. Erdogan avait lui affirmé dans un discours qu'"avec cette reconnaissance, ils (les Etats-Unis) sont devenus complices de l'effusion de sang" dans les territoires palestiniens occupés, dénonçant par la même, les agissements israéliens contre les Palestiniens, l'accusant d'avoir transformé la ville sainte "en une prison pour les musulmans et les fidèles d'autres religions".

"Ils ne pourront jamais laver leurs mains du sang dont elles sont trempées", a-t-il lancé, insistant sur le fait que "la lutte ne s'arrêtera pas avant la création d'un Etat palestinien indépendant dans les frontières de 1967 et avec Al Qods-Est pour capitale".

Par ailleurs, le président turc a affirmé qu'un sommet des leaders du monde musulman qu'il accueillera mercredi à Istanbul représenterait un "tournant" dans leur action face à la décision du président américain Donald Trump de reconnaître unilatéralement Al Qods comme capitale d'Israël.

Depuis cette décision, le 6 décembre,  M. Erdogan a multiplié les critiques contre M. Trump.
Dimanche, il s'en est pris à Israël, le qualifiant d'Etat "terroriste" qui use d'une force disproportionnée contre les Palestiniens.

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