Hier matin au siège de la direction des compagnies nationales de sécurité, une sympathique réunion organisée à l’initiative de la DGSN a célébré la famille du sport-roi et de la ville.
M. Raouraoua qui entouraient le général-major Hamel, DGSN, cette cérémonie a permis d’honorer le football du Mouloudia d’Alger à travers les générations qui en ont inscrit l’histoire au fronton du sport en Algérie :
Le grand, l’immense, le modeste Smaïl Khabatou soutenu par le docteur Bachi, et Omar Bétrouni, « l’homme des dernières minutes» récompensé pour sa carrière extraordinaire est venu recevoir un trophée, de la fidélité, sans doute.
La presse sportive en la personne d’Abderrazak Zouaoui a été honorée. Les officiels ont, tout à tour, rejoint le général-major Hamel pour remettre les cadeaux et les distinctions. L’équipe dirigeante actuelle du MCA a été distinguée pour ses résultats en coupe d’Algérie remportée de haute lutte par le Mouloudia, le 1er mai dernier : MM. Belloumi et Kaci-Saïd ont reçu avec fierté leur cadeau.
Les joueurs ont enfin entouré les autorités ministérielles, institutionnelles et fédérales en exhibant leur foulard en soie et leurs ballons offerts par la DGSN. Tout s’est passé dans une ambiance détendue et conviviale, les jeunes portant un regard respectueux sur les anciens représentés par 4 générations de footballeurs.
Il n’est pas interdit de rappeler que Smaïl Khabatou a été l’un des animateurs les plus fervents de l’Equipe du FLN, qu’il fut un éducateur exemplaire à l’OMR et au Mouloudia. Quant à Bachi et Bétrouni, leurs noms retentissent comme hérauts du football vif, intelligent, efficace et joyeux.
Le regretté Aïssa Draoui, le lutin de Skikda qui dynamitait les défenses adverses en les « hypnotisant » le long de la ligne de sortie de but pour effectuer un centre en retrait fatal pour le goal/ sa fille était invitée pour recevoir l’hommage qui lui est dû.
La cérémonie s’est achevée après que les dirigeants du Mouloudia, le responsable de la coordination des comités de protection de la jeunesse aient offert des souvenirs au général-major Hamel qui en fut agréablement surpris. Célébrer le Mouloudia, ses joueurs et dirigeants, c’est célébrer une ville, Alger.
Dire que l’osmose entre ces deux entités a toujours existé, est un euphémisme. Ce qui ne veut pas dire que les autres clubs de la capitale sont de rang inférieur dans le cœur des algérois.
Mais le Mouloudia, c’est le patriotisme, le courage, la volonté, l’abnégation, le sacrifice, le sport : durant la colonisation il exprimait au nom de tous les Algériens le désir d’indépendance, de liberté. Ce n’est donc pas un hasard si la DGSN a tenu cette rencontre en ce 8 mai il symbolise la continuité des générations et , dans une Algérie, libre et indépendante, offre un beau miroir à la jeunesse algérienne : celui de la fraternité par le sport et le fair-play.
