Les participants au séminaire national sur le génie des procédés ayant pris fin, jeudi à Blida, ont recommandé l’impérative intensification de l’exploitation des technologies vertes dans le secteur industriel en vue d’une meilleure protection de l'environnement.
La majorité des intervenants au cours de ce séminaire de deux jours, abrité par l’université Saâd Dahleb de Blida, a mis l'accent sur la nécessité, voire l'impératif d’une plus grande orientation vers l’usage des technologies vertes dans le secteur industriel, dans le but d’atténuer la pollution environnementale, causée par les émanations de gaz industriels et les rejets de déchets solides et autres eaux usées.
Les participants ont conseillé de mettre à contribution l'exploitation des technologies vertes, notamment en matière de réduction de la consommation énergétique, des déchets et des émanations de gaz, avant d’arriver, à terme, à un objectif «zéro déchets», grâce à leur recyclage, ont-ils assuré.
D'autres ont recommandé la nécessité de développement d’approches et de théories en génie des procédés dans les domaines de la pharmacologie, l’industrie agroalimentaire, l’environnement et la chimie, entre autres. Les mêmes approches devraient offrir, selon eux, l’opportunité tant aux chercheurs nationaux qu’étrangers, pour débattre et échanger leurs points de vue, grâce aux projets exposés à l’occasion, tout en examinant les moyens de développer les technologies vertes, à l’échelle nationale.
Le séminaire, ouvert hier mercredi à l’université Saâd Dahleb de Blida, été marqué par la présentation de plus d’une centaine de projets de recherche relevant d’enseignants et chercheurs d’un nombre d’universités nationales, dont celles de Bab Ezzouar(Alger), Tizi-Ouzou, Chlef et Constantine.