Les prix du pétrole étaient stables lundi en cours d'échanges européens, dans un marché plus optimiste sur les fondamentaux des marchés pétroliers.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 52,68 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 3 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance grignotait 2 cents 49,65 dollars.
"Les deux contrats pétroliers étaient en hausse de 9% à la fin de la semaine d'échanges ce qui a marqué leur plus grand gain hebdomadaire depuis la fin du mois d'août", notaient des analystes.
Les prix continuaient de s'échanger en très légère hausse lundi, le moral des investisseurs ayant été notamment stimulé par une nouvelle baisse du nombre de puits de forage en activité aux Etats-Unis.
Selon un décompte hebdomadaire de la société de services pétroliers Baker Hughes, il y avait 9 puits de moins en activité la semaine dernière, portant le nombre total d'unités en fonctionnement à 605.
"C'est le sixième déclin hebdomadaire d'affilé. Pendant cette période, le nombre de puits en activité a baissé de 70 unités et le nombre total a atteint son plus bas niveau depuis 2010", expliquaient les mêmes analystes.
Du côté de la demande, le secrétaire général de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), Abdallah El-Badri, a répété dimanche que cette organisation estimait que le marché serait plus équilibré en 2016 grâce à une contraction de la production des pays non-Opep et une augmentation de la demande mondiale.
(APS)