Les cours de l'or noir étaient de nouveau orientés à la hausse en Asie vendredi, mais les gains étaient limités faute d'assurance sur la probabilité qu'un accord international permette de mieux aligner l'offre avec la demande.
Des doutes sont apparus quant à la réunion en Russie des producteurs le 20 mars, l'Iran, qui vient de reprendre ses exportations, s'opposant à geler son niveau de production.
Même si la réunion a lieu, les analystes sont loin d'être convaincus qu'elle débouchera sur un accord.
L'idée d'un gel de la production, pour contrer l'excédent d'offre qui plombe les prix depuis près de deux ans, avait émané de discussions en février entre l'Arabie saoudite et la Russie notamment.
Dans les échanges électroniques en Asie, le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en avril prenait 43 cents à 38,27 dollars vers 02h50 GMT.
Le baril de Brent de la mer du Nord, référence européenne du brut, pour livraison en mai, gagnait 44 cents à 40,49 dollars.
Les deux contrats ont terminé jeudi à la baisse, le WTI cédant 45 cents sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), tandis que le Brent perdait 1,02 dollar sur l'Intercontinental Exchange (ICE).
"La principale question désormais pour les marchés pétroliers est de savoir si l'Opep et les producteurs non membres vont s'entendre", a déclaré Bernard Aw, analyste chez IG Markets à Singapour.
"Même s'il y a un rebond des prix à court terme, les fondamentaux restent inchangés. L'offre est toujours excédentaire et même en cas de gel, l'offre sera trop haute", a-t-il ajouté.
"Si la réunion échoue, les prix pourraient même redescendre à 30 dollars ou en dessous".
(APS)