Les cours du pétrole reprenaient leur marche en avant mercredi en fin d'échanges européens, dopés par une hausse des stocks américains de brut moindre qu'attendue tandis que les réserves d'essence et de produits distillés ont à nouveau décliné.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai valait 39,84 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1,10 dollar par rapport à la clôture de mardi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en avril gagnait 1,47 dollar à 37,81 dollars.
Les cours du Brent et du WTI, orientés à la hausse depuis le début de la séance, ont accru leurs gains après la publication des dernières statistiques hebdomadaires sur les stocks de brut aux Etats-Unis, qui ont progressé moins qu'attendu tandis que les réserves d'essence et de produits distillés ont décliné.
Lors de la semaine achevée le 11 mars, les réserves commerciales de brut ont en effet augmenté de 1,3 million de barils pour atteindre 523,2 millions de barils, alors que les experts interrogés par l'agence Bloomberg tablaient sur une progression de 3,2 millions de barils.
La hausse annoncée par le département américain de l'Energie (DOE) correspond en revanche aux estimations de la fédération professionnelle American Petroleum Institute (API), qui avait dit mardi soir tabler sur une avancée de 1,5 million de barils, ce qui avait permis aux cours de se reprendre dès l'ouverture des échanges asiatiques.
"Le pétrole est en hausse en réponse aux données sur les stocks américains qui ont montré une progression plus faible qu'attendue et (en réponse aux) espoirs renouvelés d'un accord de gel de la production entre la Russie et l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep)", notait un analyste chez City Index.
"Les prix du pétrole vont rester volatils jusqu'à ce que de solides déclarations et résultats sortent de cette réunion", prévenait pour sa part un analyste chez Natixis.
(APS)