Trente membres du groupe shebab ont été tués mercredi dans des affrontements dans le sud et le nord-est du pays, ont annoncé séparément l'armée kényane et les autorités locales.
Dans le premier incident, l'armée kényane, opérant sous la bannière de la force de l'Union africaine en Somalie, (Amisom), a déclaré avoir déjoué une attaque contre un camp militaire de l'armée somalienne et de l'Amisom à Afmadow dans la région de Lower Jubba, dans le sud de la Somalie, tuant 19 rebelles et saisissant un arsenal d'armes.
Dans un autre incident, les autorités du Puntland, une région semi-autonome de la Somalie (nord-est), ont annoncé avoir tué une dizaine de shebab dans de violents combats qui ont eu lieu mercredi dans des villages situés sur sa côte.
"Les forces du Puntland ont attaqué des éléments du groupe shebab qui avaient attaqué des villages côtiers du Puntland afin de déstabiliser la zone.
Onze combattants (shebab) ont été tués dans les combats et le reste est maintenant encerclé", a déclaré lors d'une conférence de presse Mohamud Hassan, ministre de l'Information du Puntland.
"Nous espérons conclure cette opération de nettoyage dans les 24 heures si ce n'est moins, et nous avons maintenant le contrôle de la plupart des zones", a-t-il ajouté.
Le gouvernement du Puntland a réagi à l'arrivée mardi d'une centaine de shebab près des villes de Garacad et Eyl. Ses affirmations sur le nombre de victimes n'ont pas pu être vérifiées de manière indépendante.
Des habitants du district d'Eyl ont expliqué que les shebab étaient arrivés sur des bateaux de pêcheurs dans plusieurs villages de la côte, où ils ont demandé aux résidents de rester calmes et promis de ne leur faire aucun mal.
"Les combats ont éclaté ce midi. C'était très sérieux et il semble que les forces du Puntland aient pris le dessus", a expliqué Ali Weli, un habitant.
"Les combattants (shebab) étaient armés de mitrailleuses lourdes, mortiers et lance-roquettes. Ils n'ont pas de véhicules et d'armes lourdes comme l'armée du Puntland, mais ils opposent une féroce résistance", a-t-il ajouté.
Plusieurs autres habitants ont confirmé ces combats et affirmé qu'ils avaient fait des victimes.
(APS)