Les prix du pétrole se repliaient jeudi en cours d'échanges européens, ne parvenant pas à profiter de façon pérenne des données meilleures qu'attendu sur les réserves américaines de pétrole publiées la veille dans un marché toujours plombé par la surabondance mondiale de brut.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai valait 39,23 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 3 cents par rapport à la clôture de mercredi. Le cours du Brent est tombé jeudi vers 08H05 GMT à 38,74 dollars, son niveau le plus faible depuis mi-mars.
Dans les échanges électroniques à New York le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance perdait 47 cents à 37,85 dollars. Le prix du baril de WTI est tombé jeudi vers 08H00 GMT à 37,57 dollars, au plus bas en deux semaines.
"Les cours du pétrole ont suivi une trajectoire en montagnes russes" mercredi, observaient les analystes de Commerzbank.
Les prix de l'or noir avaient en effet progressé mercredi après la publication d'une hausse plus modérée qu'attendu des stocks américains de brut la semaine dernière assortie de l'annonce d'une baisse de la production et des réserves du terminal de Cushing (Oklahoma, centre-sud des États-Unis).
"La production de l'Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole) devrait continuer à croître dans les mois à venir" alors "un accord le 17 avril pour limiter la production est urgemment nécessaire", commentait-on chez Commerzbank.
Les investisseurs attendent en effet avec prudence la réunion le 17 avril à Doha entre une quinzaine de pays producteurs, dont la plupart des membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), et des acteurs extérieurs à l'organisation, comme la Russie.
(APS)