Syrie a connu mardi une nouvelle journée meurtrière avec la mort d'au moins 25 personnes dans des bombardements intensifs dans la province septentrionale d'Alep.
Le patron de l'ONU Ban Ki-moon s'est dit "profondément préoccupé" par les violences, en appelant à "maintenir la suspension des hostilités" pour faciliter la tâche des humanitaires dans un pays où des millions de personnes touchées par la guerre ont besoin d'aide.
Depuis une dizaine de jours, les bombardements dans la province d'Alep, notamment dans la ville éponyme, se sont intensifiés tuant plus d'une centaine de civils et faisant voler en éclats la trêve initiée par les Etats-Unis et la Russie et entrée en vigueur le 27 février. Mardi, au moins deux civils ont été tués par des tirs de roquettes rebelles sur des zones contrôlées par le gouvernement dans l'ouest de la ville d'Alep, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
"Quatorze civils ont été tués dans des frappes aériennes contre les quartiers rebelles situés dans l'est de cette ville", coupée en deux depuis juillet 2012, ont indiqué des secouristes de la défense civile. "Cinq de ces secouristes ont perdu la vie dans un raid à l'ouest d'Alep contrôlée par des groupes terroristes", a-t-on ajouté.
L'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), a confirmé l'information, faisant état, de son côté, de 20 civils tués.