Micah Johnson, le principal auteur de la fusillade
de Dallas avait planifié une attaque énorme et spectaculaire, a indiqué à CNN
le chef de la police de dallas, David Brown.
La même source a précisé que Micah Johnson envisageait de perpétrer
une attaque énorme et spéctaculaire.
«Nous sommes convaincus que ce suspect avait d'autres plans et pensait
que ce qu'il faisait était juste «, a-t-il déclaré dimanche soir à CNN.
« Il croyait qu’il allait nous faire payer ce qu'il a considéré comme
une volonté des agents chargés d’appliquer la loi de punir les gens de couleur,»
a ajouté le chef de police.
Selon la même source, Micah Johnson, un vétéran d’Afghanistan, tenait
un journal de tactiques de combat et avait entreposé dans son domicile un matériel
servant à fabriquer des bombes.
David Brown a également révélé de nouveaux détails sur les négociations
de Johnson avec la police, alors qu’il était retranché dans un garage, en indiquant
qu’il avait insisté à parler avec un négociateur de couleur.
Micah Johnson a également écrit avec son sang les lettres « R,B « et
d’autres signes que la police essaye de déchiffrer en fouillant sa maison située
dans la banlieue de Dallas, a ajouté Brown.
L'écriture suggère que Johnson a été blessé au cours de l’échange
de tirs avec la police. Une autopsie confirmera exactement le nombre de fois
qu’il a été atteint par des balles, avait indiqué le juge du comté de Dallas,
Clay Jenkins.
Le chef de la police de Dallas a défendu au cours de son apparition
sur CNN la décision de tuer Johnson avec un robot télécommandé porteur d’une
bombe en expliquant que les négociations avec le tireur présumé n’allaient pas
aboutir et que les agents de police ne pouvaient pas l’approcher sans se mettre
en danger.
Brown a déclaré qu’à un moment donné la police craignait que le suspect
allait liquider plusieurs d’entre eux avant qu’il ne soit neutralisé.
Il a fait savoir que les agents fédéraux tentent de retracer l’origine
des armes utilisées par le présumé tueur, y compris une arme militaire semi-automatique.
Environ 30 agents fédéraux sont mobilisés pour identifier l’origine
des balles utilisées par le tireur, selon William Temple, le responsable du
bureau en charge des explosifs et d’armes à feu à Dallas, cité par Associated
Press.
Dimanche, la police et le Bureau d’enquête fédéral (FBI) ont refusé
de confirmer deux photos, qui circulent sur Internet prises dans le garage où
s’était retranché le présumé tueur. Les photos montraient un homme noir ensanglanté
à côté d’un fusil d’assaut qui traînait dans les décombres.
L’attaque, l’une des plus meurtrières contre des policiers américains,
a été perpétrée jeudi soir quand Johnson a ouvert le feu sur plusieurs policiers
au cours d’une manifestation contre la violence policière.
Cinq policiers ont été abattus et sept autres blessés au cour de cette
fusillade qui s’est produite à quelque pâtés d’immeubles de la place Dealey
où le président John Kennedy a été tué en 1963. (