Plus de 200 personnes ont été évacuées de leurs logements en France, où un kayakiste est recherché, à la suite de fortes crues des rivières dans le centre-ouest du pays depuis samedi, ont rapporté des médias, dimanche.
«Il y a malheureusement, à ma connaissance, une personne disparue. Quelqu’un qui faisait du canoé-kayak sur l’un des cours d’eau», a expliqué le ministre français de l’Intérieur Gérald Darmanin, cité par les médias.
L’alerte a été donnée samedi vers 16h00 à 10 km de Limoges (centre-ouest) par des témoins qui ont «vu un kayakiste en difficulté» sur la rivière Vienne, selon les autorités.
Un peu plus au nord, dans le département de l’Indre et Loire, 154 personnes, dont 73 résidents d’une maison de retraite en bord de cette même rivière sur la commune de l’Ile Bouchard, ont été évacuées. Le centre de ce village, totalement sous l’eau, était inaccessible dimanche après-midi, selon les médias.
A une dizaine de km de là, à Nouâtre, l’eau est montée de plus de six mètres en 36 heures. Dans le village de Descartes non loin de là, sur la rivière Creuse, l’eau est même montée au-dessus de la crue du 4 mars 1923. Trois communes étaient «en difficulté» dans ce département dimanche. Des distributions d’eau potable sont organisées.
Dans le département de la Vienne, voisin de l’Indre et Loire au sud, une cinquantaine de foyers ont également été évacués, selon les autorités. Selon les autorités, la rivière Creuse a dépassé la crue historique de 1982 dans la nuit de samedi à dimanche avant d’amorcer sa décrue dans la matinée. Sortie de son lit sur plusieurs dizaines de mètres, la rivière atteignait dimanche matin le sommet des panneaux de signalisation sur les routes menant à La Roche Posay.
Découverte des «ossements» d’un enfant disparu il y a neuf mois
Des «ossements» correspondant au corps d’un enfant de deux ans et demi disparu il y a neuf mois dans les Alpes de Haute-Provence, dans le sud-est de la France ont été retrouvés samedi, a indiqué dimanche le parquet d’Aix-en-Provence.
«Samedi la gendarmerie nationale était informée de la découverte à proximité du hameau du Vernet d’ossements» dont les analyses d’identification génétiques ont permis «de conclure ce dimanche qu’il s’agissait des ossements de l’enfant Emile Soleil», a affirmé dans un communiqué le procureur d’Aix-en-Provence, Jean-Luc Blachon.
L’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN) de Pontoise, dans la région parisienne, «poursuit les analyses criminalistiques sur les ossements et la gendarmerie nationale se consacre à déployer des moyens pour entreprendre des recherches complémentaires sur la zone géographique où ils ont été retrouvés», a-t-il poursuivi, sans pouvoir donc donner d’éléments sur la cause du décès de l’enfant.
Quand il a disparu le 8 juillet, Emile venait alors d’arriver pour les vacances d’été dans la résidence secondaire de ses grands-parents maternels, et deux voisins affirment l’avoir vu dans la rue principale du hameau du Haut-Vernet, mais avec des récits contradictoires.
Cette découverte d’ossements, à proximité du hameau, intervient alors que toutes les pistes ont été explorées autour de cette disparition, même si la thèse de la chute mortelle s’était étiolée à la suite des multiples battues organisées dans les environs du hameau, lors desquelles aucun corps n’avait alors été retrouvé.