Le président de l'Assemblée populaire nationale (APN), Mohamed Larbi Ould Khelifa et le ministre vietnamien de la Justice, Ha Hung Cuong ont appelé, hier, au développement des relations parlementaires entre l'Algérie et le Vietnam, précise un communiqué de l'assemblée.
M. Ould Khelifa qui recevait le ministre vietnamien de la Justice, a relevé l'importance du développement des relations parlementaires entre Alger et Hanoi, notamment à travers les deux groupes d'amitié appelant à "l'échange des visites entre délégations parlementaires pour plus de rapprochement entre les deux pays", indique la même source.
Les deux parties ont évoqué "les moyens de renforcer la coopération dans divers domaines et d'exploiter tous les moyens pour redynamiser les relations économiques et les hisser au niveau des excellentes relations". Cette rencontre a permis de "passer en revue les relations historiques entre l'Algérie et le Vietnam, liés par une lutte commune contre la colonisation", selon le communiqué.
Pour sa part, le ministre vietnamien de la Justice a salué les réalisations socio-économiques et politiques accomplies par l'Algérie ces dernières années sous la direction du président de la République, Abdelaziz Bouteflika ainsi que la politique intérieure et extérieure de l'Algérie.
M. Ha Hung Cuong a, dans ce sens, indiqué que son pays "compte tirer profit de l'expérience algérienne, notamment en ce qui concerne la reforme de la justice". Par ailleurs, les deux parties ont souligné la convergence des vues des deux pays autours de plusieurs questions internationales d'actualité.
Elles ont, dans ce cadre, mis l'accent sur l'importance de la sécurité et de la stabilité dans la réalisation du développement et la nécessité d'adapter les relations bilatérales aux changements survenus dans le monde face aux défis qui se posent à l'instar du terrorisme internationale, de la criminalisation du versement de la rançon, du crime organisé et du trafic de drogue.
M. Ould Khelifa a rappelé que le Vietnam "était parmi les premiers pays" à avoir reconnu la République arabe sahraouie démocratique en 1979, une position qui "sert la lutte du peuple sahraoui pour arracher son droit à l'autodétermination".
